Me Zein Mazloum est avocat au Carrefour juridique pratiquant principalement en droit de la famille, en immigration et en droit des affaires. C’est avec plaisir qu’il accorde cette entrevue à Jurizone,à travers laquelle il traite du droit dans le domaine public et le domaine privé, donnant également quelques conseils aux jeunes avocats tout en faisant un détour par son implication passée en politique.
Jurizone: Me Mazloum, parlez-nous d’abord de votre choix d’être avocat. Pourquoi ?
Me Zein Mazloum: J’ai toujours eu un intérêt pour la justice, les droits et libertés de la personne, la primauté du droit dans notre système et la place des tribunaux dans notre société. Ces attirances m’ont donc amené à effectuer un parcours académique et professionnel en droit.
Jurizone: Dans quelle branche du droit pratiquez-vous le plus ?
Me Zein Mazloum: Je m’occupe principalement de mandats en matière familiale (notamment sur le divorce, la garde des enfants mineurs, la pension alimentaire et l’autorisation de voyager) et de l’immigration (programme du travailleur qualifié, programme de parrainage, programme des gens d’affaires, la demande de visa pour étudiant étranger, la demande de résidence permanente pour réfugié ou la demande de citoyenneté). Je m’occupe également de mandats qui portent sur le droit des affaires comme la rédaction de contrats commerciaux (l’incorporation d’une entreprise, la vente d’entreprise, la vente d’actions, le bail commercial, le contrat de service, le contrat de distribution et la tenue de livres et registres d’une compagnie).
Jurizone: Y a-t-il quelque chose en particulier qui vous a mené à ces choix ?
Me Zein Mazloum: Au départ, je dois dire que je voulais diversifier mes mandats autant que possible afin d’explorer mes affinités en droit. Mais à travers la clientèle et les mandats réalisés, j’ai développé une certaine préférence dans ces branches. Avec rétrospection, je constate que ces mandats m’apportent une grande satisfaction au niveau professionnel. Qui plus est, j’ai le sentiment que je peux réellement et concrètement apporter un changement significatif et positif dans la vie de mes clients.
Jurizone: Vous étiez impliqué en politique provinciale pendant vos études en droit. Comment voyez-vous l’agencement entre la politique et le droit ?
Me Zein Mazloum: Il convient de mentionner que dans les deux sphères, il y a lieu de parler de règles qui viennent régir les personnes dans la vie en société et qui ont un impact direct sur tous les individus. Par conséquent, pour moi, il était naturel d’opter pour une vision (qu’elle soit politique ou légale) qui fasse la défense de règles justes et équitables ou qui prône le changement des règles archaïques afin que notre société progresse et évolue. Je vois donc l’agencement entre la politique et le droit comme deux éléments interdépendants. D’ailleurs, la politique a fait évoluer le droit comme le droit l’a fait en politique.
Jurizone: En tant qu’avocat, vous avez travaillé au gouvernement avant de vous lancer dans la pratique privée. Quelles similitudes ou différences voyez-vous entre le public et le privé ?
Me Zein Mazloum: La similitude se trouve essentiellement dans la défense du droit au sens général. Quant à la différence, celle qui me traverse l’esprit se trouve principalement dans la rétroaction au niveau privé qui est plus perceptible et concrète du fait du lien direct que j’ai avec la clientèle, ce qui n’est pas le cas au gouvernement, quoique les mandats ciblaient généralement un public plus large, ce qui est contradictoire en soit.
Jurizone: Et la pratique en ce moment, comment la trouvez-vous ?
Me Zein Mazloum: La pratique est un peu comme une plage tropicale, belle et exotique, dans laquelle l’avocat doit savoir bien surfer à travers les vagues pour ne pas se noyer et se trouver « sens dessus dessous ».
Jurizone: Si vous avez des conseils à donner à de jeunes avocats qui débutent, que leur diriez-vous ?
Me Zein Mazloum: Il ne faut pas avoir peur de s’imposer et de prendre des défis.
Jurizone: Et que diriez-vous à des avocats plus vieux qui sont déjà bien établis ?
Me Zein Mazloum: Donnez-nous vos conseils pour partir de votre expertise et de poursuivre le travail d’officier de justice, de manière à améliorer notre savoir faire juridique.
Jurizone: Vous êtes avocat au Carrefour juridique. Parlez-nous de ce cabinet.
Me Zein Mazloum: C’est l’intersection de divers services juridiques du fait de la présence d’avocats et de notaires qui pratiquent dans une variété de domaines du droit. En effet, le Carrefour juridique offre plusieurs services dans divers domaines du droit, notamment dans le droit de la famille, le droit de l’immigration, le droit des affaires, les transactions immobilières, la rédaction de testaments, le droit criminel et le droit civil. Par conséquent, si vous avez une décision importante à prendre, avez un problème à régler ou que vous voulez en prévenir un et obtenir des conseils judicieux, une visite au Carrefour juridique sera indispensable.
Jurizone: Me Mazloum, il est de plus en plus question d’accès à la justice. Qu’en pensez-vous ?
Me Zein Mazloum: Il est tout à fait normal et logique que notre système et notre société prônent l’accès à la justice pour tous afin d’assurer une justice équitable pour tous les individus, peu importe leur situation financière. D’ailleurs, nous prenons des mandats d’aide juridique et participons à divers services de consultation juridique pro bono gratuits et confidentiels offerts aux jeunes justiciables âgés entre 12 et 20 ans tels que les services de consultation « J’en parle à mon avocat » et « Juri-conseil aux entreprises ».
(c) Jurizone, 2016.