La communauté des internationalistes québécois s’élargit de plus en plus et elle a un besoin grandissant d’outils diffusant le droit international. La Société Québécoise de droit international joue un rôle particulièrement important dans ce domaine, mais est méconnue par les étudiants. Un outil à découvrir…
La Société québécoise de droit international est un regroupement de juges, de fonctionnaires, de praticiens, d’universitaires et d’étudiants s’intéressant ou utilisant la réglementation juridique des relations internationales. Elle regroupe présentement 122 membres. Toute personne qui a un intérêt face au droit international est admissible au sein de l’organisation, à condition d’accepter de participer aux différentes activités offertes. À raison d’une assemblée annuelle et, parfois, de quelques assemblées spéciales au siège social de l’organisation (Université de Montréal), les membres s’informent de l’état du droit international par diverses conférences et bilans rapportés.
La SQDI s’est donnée comme mandat de promouvoir les objectifs de la Charte des Nations Unies. Pour parvenir à ses fins, elle organise diverses conférences ouvertes au public, notamment la conférence Maximilien-Bibault qui se donne à chaque année. En novembre 2004, la conférence était donnée par Peter Leuprecht, représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les droits de l’Homme au Cambodge, et portait sur le Sommet mondial sur la société de l’information. La SQDI parraine également la Revue québécoise de droit international dans laquelle on retrouve des articles en français, anglais et espagnol sur des sujets de droit international publics et privés. La Revue est fondée par Jacques-Yvan Morin, membre honoraire de la SQDI et professeur à la faculté de droit de l’Université de Montréal. Elle publie deux numéros par année et a pour but de rendre compte de la recherche et de la pratique en droit international public et privé dans la francophonie.
Plusieurs activités sont entreprises par la SQDI pour les étudiants, notamment des concours pour les étudiants des différents cycles ainsi qu’une série de stages. Le concours de procès simulé Charles-Rousseau est l’un des concours les plus importants. Il a été mis sur pied en 1985 et est organisé avec les sociétés française, belge et suisse de droit international. En 2005, le concours de dissertation en droit international Mathieu-Bernard a été ajouté en collaboration avec la Revue québécoise en droit international. Il est également possible d’obtenir un stage à l’Organisation internationale du travail à Genève (OIT) ainsi que plusieurs stages à l’étranger via des liens comme le ministère des relations internationales du Québec qui peuvent varier de 3 à 6 mois.
La Société québécoise de droit international nous offre donc plusieurs moyens de nous informer, que ce soit sur la condition du droit international au Québec ou dans le monde. Elle est aussi en contact avec plusieurs autres organismes tels la Croix-rouge ou Amnistie internationale. De plus, elle donne la possibilité aux étudiants de participer au Centre de recherche et aux diverses activités organisées.
Sources : www.sqdi.org www.rqdi.org Siège Social de la SQDI : Faculté de droit UdM, 3101 Chemin de la Tour